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Les candidats doivent-ils s’inquiéter de leurs audiences ?

L’émission « Des paroles et des actes », sur France 2, jeudi 15 mars, avec François Hollande, a réuni 4,1 millions de téléspectateurs. Un score décevant. Le 6 mars, Nicolas Sarkozy en avait rassemblé 5,6 millions. Sur le même plateau, le 26 janvier, le candidat socialiste, déjà invité, avait su alors capter une audience de 5,5 millions de téléspectateurs.

Entretien avec Yves-Marie Cann, directeur d’étude au département opinion de l’institut CSA, qui vient de publier une note intitulée « La télévision plus que jamais au centre du débat »  pour tenter de comprendre ce que les audiences signifient dans la dynamique des candidats.

Les audiences enregistrées pendant cette campagne sont-elles bonnes, en comparaison avec celles des émissions politiques de l’élection présidentielle de 2007?

Elles sont, en règle générale, plutôt bonnes. C’est vrai depuis le début de la campagne. La primaire socialiste, déjà, fin 2011, avait montré l’intérêt des Français. Même si ces audiences varient d’une émission à l’autre, en fonction de leur installation dans le paysage audiovisuel, notamment pour les grandes émissions spéciales de campagne.  Ainsi « Des paroles et des actes », l’émission de France 2, réalise-t-elle de meilleurs scores que l’émission de prime time de la chaîne il y a cinq ans, « A vous de juger ». « Parole de Français », sur TF1, a mal démarré, mais s’est depuis installée, sans atteindre les scores de « J’ai une question à vous poser », le format comparable de la chaîne en 2007. Quoi qu’il en soit, on constate que la télévision reste, en matière de politique, la première manière de s’informer des Français.

Retrouver l’interview complète sur le blog « Sonde système » de Thomas Wieder et Pierre Jaxel-Truer

Image : © FTV

Yves-Marie Cann  (63 Posts)

Fondateur et animateur du site. Directeur des études politiques chez Elabe, cabinet d'études et de conseil indépendant. Auparavant directeur-adjoint du Pôle Opinion-Corporate de l'Institut CSA, après sept années passées au Département Opinion et Stratégies d'entreprise de l'Ifop. Les articles publiés ici n'engagent que leur auteur.


Catégories: 2012, Interviews

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